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Green Juices

Notre vision

Nous aspirons à faire de l’AFEMDCO une ONG de référence, proche des populations et à l’écoute de leurs besoins.
Notre ambition est de soutenir les communautés rurales souvent oubliées, accompagner les personnes en détresse, et favoriser un développement inclusif et durable, sans aucune forme de discrimination qu’elle soit liée à l’origine, au genre, à la tribu, à l’ethnie ou à la croyance. Chez AFEMDCO,  chaque vie compte. Nous travaillons main dans la main avec les habitants, pour bâtir des communautés plus fortes, plus justes et plus solidaires où chaque femme, chaque enfant et chaque famille peut enfin vivre dans la dignité et l’espérance.
Sphere on Spiral Stairs
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​​ EXPÉRIENCE PERTINENTE ​ EXPÉRIENCE DANS LE DOMAINE DE LA PRÉVENTION ET DE LA RÉPONSE AUX VBG – AFEMDCO VBG AFEMDCO est une organisation disposant d’une expérience avérée dans la mise en œuvre d’activités de prévention et de réponse aux violences sexuelles et aux violences basées sur le genre (VBG), de protection de l’enfant, ainsi que dans la lutte contre les IST et le VIH/SIDA. Avec l’UNFPA : Projet : Mise en place d’un dispositif allégé de prévention et de réponse aux violences basées sur le genre, aux abus sexuels et à l’exploitation sexuelle sur les chantiers d’entretien de la RN5, axe Kasomeno–Kalemie–Uvira. Partenaires : Commission Diocésaine Justice et Paix, Bureau de Kalemie, avec l’appui technique de l’UNFPA et le financement de la Banque Mondiale à travers la Cellule Infrastructures. Période d’exécution : Octobre 2019 – Juin 2020. Fonds reçus : 21 800 USD. Résultats atteints : 74 cas de VBG accompagnés sur le plan psychosocial et référés pour une prise en charge médicale ; 24 acteurs gestionnaires des cas de VBG renforcés en capacités (16 hommes et 8 femmes) ; 21 femmes issues d’organisations communautaires formées en communication pour le changement de comportement et en plaidoyer ; elles assurent la mobilisation des jeunes filles et garçons, des travailleurs d’entreprises, des chefs coutumiers et religieux dans les villages et localités ; 1 mécanisme de gestion des plaintes installé. Avec l’UNICEF : Projet : Appui à la prise en charge médicale et psychosociale des survivants des violences sexuelles dans les zones de santé de Lubumbashi, Kampemba, Ruashi, Katuba, Kenya, Kowe, Mumbunda, Vangu, Kisanga, Kamalondo, Kafubu, Kipushi, Sakania/Kasumbalesa, Kikula, Panda et Likasi, dans la province du Haut-Katanga. Appui technique et financier : UNICEF. Périodes d’exécution : Avril–Décembre 2018, Mars–Octobre 2019 et Décembre 2019–Avril 2020. Fonds reçus : 159 048,83 USD. Résultats atteints : 2 219 survivants (dont 1 077 filles, 929 femmes, 113 garçons et 100 hommes) ont bénéficié d’une prise en charge médicale dans les 72 heures et d’un accompagnement psychosocial ; 89 survivants (47 filles et 42 femmes) ont bénéficié d’une assistance légale ; 75 volontaires communautaires formés pour l’alerte précoce (36 femmes et 39 hommes) ; 25 prestataires médicaux des zones de santé ciblées formés sur la prise en charge médicale ; 12 comités d’alerte mis en place et formés. Avec la Division du Genre, Famille et Enfant : Projet : Prévention et sensibilisation des communautés sur les violences sexuelles, et assistance à environ 450 victimes de violences basées sur le genre dans les zones de santé de Lukafu, Malemba Nkulu et Manono. Période d’exécution : 2015. Fonds reçus : 6 830 USD. Avec World Vision : Programme : Éducation et Protection de l’Enfant dans les aires de programme de Kigoma et Ruashi-Congo. Période d’exécution : Octobre 2019 – Septembre 2020. Fonds reçus : 31 793 USD. Avec FHI360-RDC : Projet : « Atteindre les objectifs et maintenir le contrôle épidémique du VIH/SIDA » (Projet Epic) à Lubumbashi. Statut : Activité en cours. Avec le Ministère de la Jeunesse : Projet : Sensibilisation sur la planification familiale et la lutte contre les IST/VIH-SIDA chez les jeunes et adolescents de la ville de Lubumbashi. Période d’exécution : Mars – Juin 2016. Appui : Ministère de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, avec l’appui technique de l’UNFPA. Fonds reçus : 9 750 USD. Résultats atteints : 3 700 jeunes sensibilisés (1 945 filles et 1 755 garçons) ont eu accès à des informations sur les moyens de prévention des IST/VIH-SIDA ; 176 jeunes (54 filles et 122 garçons) dépistés au VIH ; 73 jeunes (21 filles et 52 garçons) testés positifs aux IST et référés pour une prise en charge médicale ; 5 700 dépliants de sensibilisation distribués ; 14 400 préservatifs masculins distribués aux jeunes sexuellement actifs pour la prévention des IST/VIH-SIDA. ACTIVITÉS EN COURS DANS LA LUTTE CONTRE LES VBG ET LA PROTECTION DES FEMMES ET ENFANTS DANS LA ZONE DU PROJET Projet : Réponse aux femmes et enfants victimes de violences sexuelles et de violences basées sur le genre, ainsi qu’aux enfants affectés par la COVID-19. Mise en œuvre : Exécuté en sous-traitance par AFEMDCO à travers la Division Provinciale des Affaires Sociales, avec l’appui technique et financier de l’UNICEF.

EXPÉRIENCE DANS LES DOMAINES SUIVANTS ​ Afin de permettre aux filles et aux garçons, aux femmes et aux hommes victimes de violences sexuelles d’accéder rapidement aux soins de santé dans les 72 heures et de bénéficier d’un accompagnement psychosocial adapté à leurs besoins spécifiques, AFEMDCO, à travers ce projet, prévoit de redynamiser certains comités du système d’alerte dans les communes et quartiers. Ces comités s’appuieront sur les membres des Réseaux Communautaires de Protection de la Femme et de l’Enfant (RECOPE) installés dans les sept communes de la ville de Lubumbashi, afin de favoriser la mobilisation communautaire et le référencement rapide des survivants. Cette approche vise également à encourager les communautés à dénoncer les cas de viol et à briser le silence qui entoure souvent les violences sexuelles et basées sur le genre. Les comités d’alerte seront composés de trois femmes et deux hommes, et impliqueront les adolescents dans le partage des alertes et la dénonciation des auteurs de viols et de violences basées sur le genre. Une stratégie de durabilité sera mise en place dans chaque commune avec la participation des volontaires communautaires, en veillant à la représentation équilibrée des femmes, des filles, des garçons, des hommes et des adolescents. Cette implication collective garantira la pérennité des interventions du projet. Des focus groups homogènes (femmes, jeunes filles, jeunes garçons, hommes) seront organisés afin de mener des réflexions approfondies sur les moyens de lutte contre les VBG. Mise en place du mécanisme de prévention et de prise en charge des VBG La mise en place de ce mécanisme sera accompagnée d’un plan de communication adapté, dont l’objectif principal est d’informer la population sur : l’existence du dispositif ; son mode de fonctionnement ; les voies d’accès aux services de signalement et de prise en charge des cas de VBG. La connaissance, l’utilisation et la performance de ce dispositif constitueront des axes majeurs du projet. Communication interne – Cibles : acteurs du projet, partenaires et prestataires de santé La diffusion des informations se fera auprès de tous les acteurs du secteur de la santé, notamment à travers : des sessions de formation ; des campagnes d’affichage dans les structures de santé ; l’envoi de courriers électroniques aux responsables des structures sanitaires ; le partage d’informations lors des réunions de coordination. Objectif : prévenir les violences, le harcèlement sexuel, l’exploitation et les abus sexuels, et vulgariser le code de conduite à adopter par tous les intervenants du projet. Messages clés à diffuser : Aucune faveur sexuelle ou autre ne peut être exigée en échange d’une assistance médicale ; Il est strictement interdit au personnel médical de se livrer à l’exploitation ou aux abus sexuels ; Tout cas ou soupçon d’exploitation ou d’abus sexuels peut être signalé en toute confidentialité ; Un point focal VBG est désigné : son numéro doit être diffusé, et une boîte à plaintes installée dans un lieu garantissant la confidentialité au sein de l’unité du projet. Ces messages seront affichés dans des endroits stratégiques des structures impliquées, en complément du code de conduite signé par l’ensemble du personnel, des prestataires de services, des consultants, fournisseurs, entreprises et partenaires intervenant dans la mise en œuvre du projet (services médicaux, sociaux, juridiques, psychologiques, etc.). COMMUNICATION SOCIALE – CIBLES : POPULATIONS ET RÉSEAUX COMMUNAUTAIRES Des activités de diffusion spécifiques seront menées à l’intention : des groupes de femmes ; des associations de défense des droits de la femme et de l’enfant ; des forces de sécurité ; des agents de santé communautaires. Les médias, notamment les radios communautaires, seront des partenaires privilégiés pour assurer une communication de proximité. Les leaders communautaires, associations locales et acteurs sociaux seront également impliqués dans la sensibilisation. Un partenariat avec les radios communautaires permettra d’assurer une communication continue sur : le respect des droits humains ; la protection des femmes et des enfants ; le mécanisme de prévention et de prise en charge des cas de violences, abus ou harcèlements sexuels. La communication portera sur des messages de sensibilisation, afin de prévenir les violences et d’informer sur le dispositif de signalement et de prise en charge (procédures, services, structures disponibles). L’objectif global est de vulgariser toutes les informations relatives au dispositif de signalement et de prise en charge des cas d’abus sexuels. La collaboration avec les communautés, les réseaux de jeunes actifs sur les réseaux sociaux, les organisations de la société civile, les associations sportives et culturelles, ainsi que les leaders communautaires, les agents de santé, les Bajenu Gox et autres relais communautaires (souvent les canaux de confiance au niveau local), garantira une diffusion efficace des messages et une adhésion communautaire durable. ​ LUTTE CONTRE LES VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE (VBG) AU SÉNÉGAL Les violences basées sur le genre (VBG) demeurent un sujet tabou au Sénégal. La plupart des cas sont réglés au sein des familles ou des communautés, et les victimes sont souvent livrées à elles-mêmes, contraintes de garder le silence et privées de tout accompagnement social ou psychologique. En raison des pesanteurs socio-culturelles — liées à l’honneur, à la pureté, à la peur de la stigmatisation, au rejet ou encore au traitement « à l’amiable » des cas — de nombreuses victimes de violences sexistes subissent un traumatisme psychique profond. Faute d’une prise en charge juridique, sociale, psychologique ou économique, elles restent isolées, sans possibilité réelle de réinsertion sociale. Objectif de la communication La stratégie de communication doit insister sur le fait que dénoncer une violence basée sur le genre est un devoir social et contribue à sauver des vies. Les messages doivent également aborder les notions de confidentialité, de sécurité et de dignité des victimes, afin de les encourager à signaler les cas et à accéder aux services d’accompagnement disponibles. Certaines victimes choisissent de se taire, par peur des représailles de l’auteur ou de sa famille. C’est pourquoi la sensibilisation communautaire doit permettre à toutes et tous de connaître : les lieux où se rendre pour obtenir de l’aide ; les services disponibles et leurs modalités d’accès ; ce à quoi la victime peut s’attendre, notamment en matière d’orientation et de renvoi vers d’autres services ; les rôles, responsabilités et limites des différents acteurs impliqués ; les conditions de confidentialité ; les principes de sécurité et de respect de la vie privée des victimes. Par ailleurs, des formations sur le harcèlement sexuel, l’exploitation et les abus sexuels seront organisées, ainsi que la création d’espaces sûrs pour les femmes et les filles. ACCOMPAGNEMENT DES SURVIVANTES L’approche d’AFEMDCO repose sur une gestion axée sur la survivante, visant à garantir une prise en charge globale, sécurisée et digne. Les enjeux et difficultés auxquels sont confrontées les survivantes et leurs familles sont identifiés afin d’adapter la réponse. Les survivantes sont : informées de toutes les options disponibles ; accompagnées de manière coordonnée ; soutenues émotionnellement tout au long du processus. Cette gestion repose sur six étapes fondamentales : 1. Présentation et engagement Objectif : établir un lien de confiance et les bases d’une relation thérapeutique. Actions : Accueillir et réconforter la survivante ; Créer une relation respectueuse, chaleureuse et ouverte ; Obtenir le consentement éclairé pour lui proposer les services disponibles ; Expliquer le processus de gestion des cas, la confidentialité et ses exceptions ; Informer la survivante de ses droits ; Poser et répondre aux questions ; Faire signer le formulaire de consentement. 2. Évaluation des besoins Une gestion efficace repose sur une évaluation complète : Identifier les autres prestataires déjà impliqués ; Comprendre le profil de la survivante ; L’inviter à raconter son expérience et l’écouter attentivement ; Réagir avec compassion, bienveillance et professionnalisme ; Identifier les peurs et besoins essentiels de la survivante ; Documenter les informations pertinentes dans un système sécurisé (dossiers, formulaires, base de données). 3. Élaboration du plan d’action personnalisé Le plan d’action personnalisé est élaboré à partir des informations recueillies lors de l’évaluation. Il guide la prestation des services nécessaires. Étapes : Résumer les besoins clés de la survivante ; Fournir des informations sur les services disponibles et leurs résultats attendus ; Déterminer, avec la survivante, les objectifs personnels et les étapes à suivre ; Documenter le plan d’action ; Favoriser une collaboration étroite entre la survivante et l’intervenant ; Identifier les interventions prioritaires et discuter des avantages et limites de chaque orientation. 4. Mise en œuvre du plan d’action Cette phase consiste à mettre la survivante en relation avec les prestataires de services et à garantir la coordination efficace des interventions. Actions : Orienter la survivante vers les structures compétentes ; Intervenir en sa faveur pour faciliter l’accès aux services ; Assurer la coordination des cas entre acteurs ; Fournir des services directs si nécessaire. 5. Suivi personnalisé Le suivi permet d’évaluer l’évolution de la situation de la survivante et l’efficacité du plan d’action. Il comprend : Des rencontres régulières ou des contacts selon le besoin ; Une réévaluation de la sécurité ; La mise à jour du plan d’action selon les progrès observés ; La mise en œuvre des ajustements nécessaires. 6. Clôture du dossier La clôture intervient lorsque le travail d’accompagnement est achevé et que la survivante est prête à poursuivre sa vie de manière autonome. Étapes : Déterminer le moment approprié pour clôturer le dossier ; Procéder à une fin de suivi bienveillante et sécurisée ; Documenter la clôture du dossier dans les registres appropriés. Mise en place d’un système intégré de prise en charge et de redevabilité communautaire 1. Enquête de satisfaction et gestion des dossiers Une enquête de satisfaction sera proposée aux survivantes afin d’évaluer la qualité des services fournis et d’améliorer continuellement les interventions. Les dossiers personnels clos seront stockés en toute sécurité dans une nouvelle armoire prévue à cet effet, garantissant ainsi la confidentialité et la protection des données. 2. Référencement médical et conventions de collaboration AFEMDCO établira des conventions de partenariat avec les structures sanitaires compétentes afin d’assurer une prise en charge médicale complète, coordonnée et respectueuse des normes nationales. a. Prise en charge médicale Les prestataires de santé offriront des soins confidentiels, accessibles, compatissants et adaptés aux besoins des survivantes de violences basées sur le genre (VBG). La réponse médicale comprendra notamment : L’examen clinique et la description écrite de l’état de la victime (blessures, ecchymoses, etc.) ; Le traitement des blessures ; La prévention des IST, y compris du VIH/SIDA ; La prévention des grossesses non désirées ; La collecte de preuves médico-légales minimales ; Un soutien psychologique et affectif immédiat ; La délivrance gratuite d’un certificat médical, financé par le Projet ; Le suivi post-traitement et la mise en relation avec les services complémentaires (psychologiques, juridiques, sociaux, etc.). Le projet appliquera le protocole national de prise en charge clinique du viol et mettra à disposition les kits post-viol nécessaires. Les relais communautaires seront mobilisés afin de garantir le référencement des cas dans un délai maximal de 72 heures après chaque incident. En complément, les survivantes seront orientées vers des structures adaptées pour la gestion des complications secondaires, telles que les grossesses issues de viol, les IST chroniques, le VIH, les fistules obstétricales ou les conséquences d’avortements non sécurisés. 3. Accompagnement juridique et judiciaire Pour garantir un accès effectif à la justice, AFEMDCO soutiendra la mise en œuvre d’un dispositif d’accompagnement juridique et judiciaire à travers la clinique juridique. Les principales activités incluront : L’organisation de séances d’alphabétisation juridique et de vulgarisation des instruments de protection des droits des femmes et des survivantes ; La diffusion d’émissions radiophoniques sur les droits des femmes, les VBG et les mécanismes légaux existants ; La promotion des services de la clinique juridique auprès des communautés ; La permanence juridique pour l’accueil, le conseil et l’orientation des survivantes ; L’accompagnement des survivantes tout au long du processus judiciaire. 4. Renforcement de la redevabilité et de la gouvernance locale AFEMDCO s’engage à consolider les systèmes locaux de redevabilité, transparence et participation communautaire à travers les axes suivants : a. Leadership et engagement institutionnel L’organisation adoptera une politique claire de redevabilité, fondée sur des résultats mesurables et partagés avec les bénéficiaires et les communautés. L’équipe dirigeante donnera l’exemple en intégrant la redevabilité comme valeur essentielle dans la gestion du programme. b. Conception, suivi et apprentissage continu Le programme sera conçu sur la base d’évaluations impartiales des besoins des groupes vulnérables. Un système de suivi-évaluation participatif sera mis en place afin d’assurer l’amélioration continue du programme et de capitaliser les apprentissages issus des retours communautaires. c. Participation communautaire et ciblage inclusif AFEMDCO valorisera la participation active des femmes, filles, hommes et garçons à toutes les étapes du programme : conception, exécution, suivi et évaluation. Cette approche favorisera une appropriation locale et garantira la durabilité des interventions. d. Prévention des VBG, EAS et HS dans le programme Des systèmes de prévention et de signalement seront instaurés pour réduire les risques d’exploitation, d’abus et de harcèlement sexuels. Ces mesures concerneront l’ensemble des acteurs impliqués : personnel d’AFEMDCO, partenaires, sous-traitants et volontaires communautaires. e. Partage d’information et communication transparente AFEMDCO s’engage à diffuser des informations claires, accessibles et actualisées sur le programme, afin de favoriser le dialogue communautaire, l’appropriation collective et la prise de décision éclairée par les bénéficiaires. f. Mécanismes de retour et de plaintes Des mécanismes sûrs et confidentiels de gestion des plaintes seront mis en œuvre pour permettre aux communautés de formuler des retours, poser des questions et exprimer leurs préoccupations. L’analyse de ces retours permettra de mesurer le niveau de satisfaction des participants et d’ajuster les interventions pour une amélioration continue des services. CODE DE BONNE CONDUITE ET POLITIQUE INTERNE DE PRÉVENTION ET DE RÉPONSE AU HARCÈLEMENT, À L’EXPLOITATION ET À L’ABUS SEXUEL (Incluant un plan régulier de formation du personnel) 1. Engagement institutionnel d’AFEMDCO AFEMDCO dispose d’une politique de prévention et de protection visant à garantir la sécurité et la dignité des bénéficiaires de ses interventions contre toute forme de harcèlement sexuel, d’exploitation ou d’abus sexuel. Cette politique, intitulée : « Politique de gestion du personnel, partenaires et autres affiliés d’AFEMDCO ASBL contre la fraude, les conflits d’intérêts, la protection des enfants et des adultes contre l’exploitation et les abus sexuels, l’éthique ainsi que tout autre comportement illégal dans le cadre de service », a été publiée le 20 juin 2019. 2. Portée et principes fondamentaux Cette politique constitue une extension des Normes de protection de l’enfance, en vigueur depuis l’an 2000, et vise à englober toutes les populations vulnérables, notamment les femmes et les enfants, dans une approche intégrée. Elle met l’accent sur : Les vulnérabilités particulières des enfants et des femmes ; L’importance de prévenir toute forme d’exploitation ou d’abus sexuel (EAS) ; Le respect des droits humains et la protection de la dignité des bénéficiaires ; L’obligation de « ne pas nuire » dans toutes les interventions de l’organisation. La protection des enfants et des adultes vulnérables est au cœur de toutes les activités, programmes et filières d’AFEMDCO (aide humanitaire, développement et plaidoyer). Notre action repose sur le principe de tolérance zéro à l’égard de toute forme de violence, de maltraitance ou d’exploitation commise par un membre du personnel, un partenaire ou toute personne affiliée à AFEMDCO. 3. Réponse et accompagnement AFEMDCO s’engage à agir immédiatement en cas de suspicion ou de constat d’un incident d’abus, d’exploitation ou de harcèlement sexuel. Toutes les réponses sont centrées sur la survivante ou le survivant, privilégiant leur sécurité, leur bien-être et leur consentement. Chaque incident signalé fait l’objet d’une procédure confidentielle, respectueuse et conforme aux principes éthiques et normes nationales en matière de gestion des violences basées sur le genre (VBG). 4. Référencement et procédure de signalement Les risques liés à la mise en œuvre du projet incluent notamment : Le harcèlement sexuel, L’exploitation sexuelle et les abus, Les violences physiques et morales, Les violences sexuelles, Les négligences, la stigmatisation, le refus de soins et la discrimination. Ces risques feront l’objet d’une mise à jour continue afin d’adapter les réponses et renforcer la prévention. Le signalement des cas pourra se faire à travers plusieurs canaux sécurisés et confidentiels : Boîtes à plaintes placées dans les bureaux du personnel et des structures partenaires ; Adresse e-mail dédiée mise en place par le Projet ; Numéros verts disponibles (Police, Association des Juristes, ONG internationales, groupes WhatsApp sécurisés, etc.). 5. Principes directeurs du signalement Les principes suivants guideront toute procédure de signalement et de référencement : Anonymat garanti du plaignant et de la victime ; Confidentialité totale des informations recueillies ; Sécurité et évaluation des risques résiduels avant toute action ; Respect de la dignité humaine et mise en confiance des victimes ; Réponse holistique incluant un accompagnement médical, psychologique, sécuritaire et juridique conformément aux Procédures Opérationnelles Standards (POS) de la RDC pour la prise en charge et la prévention des VBG. 6. Rôle des comités communautaires et des réseaux recope Les comités du système d’alerte dans les communes et quartiers de la ville de Lubumbashi, en collaboration avec les Réseaux Communautaires de Protection de la Femme et de l’Enfant (RECOPE), auront un rôle essentiel dans : La sensibilisation des communautés à la prévention des VBG ; La mobilisation communautaire pour encourager le signalement des cas ; Le référencement rapide des victimes vers les services de prise en charge holistique (médicale, psychologique, sociale et juridique). 7. Plan régulier de formation du personnel AFEMDCO mettra en œuvre un plan de formation continue destiné à renforcer les capacités du personnel, des partenaires et des volontaires communautaires sur : Le code de conduite et les principes éthiques de l’organisation ; Les mécanismes de prévention et de réponse au harcèlement, à l’exploitation et à l’abus sexuel ; Les procédures de signalement et de référencement ; Le soutien psychosocial et la communication sensible au genre ; La protection de l’enfance et des adultes vulnérables. Ces formations seront régulièrement actualisées et intégrées dans le plan annuel de renforcement des capacités afin d’assurer la compréhension, l’application et la redevabilité de tous les acteurs impliqués.

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